Il se sent triste, si triste.
La solitude guette le fauteuil de ces pensées,
Le suicide jalouse violemment cette place prise,
Mais il se débat, il lutte avec une seule arme pour guider ces pensées,
Ces mots qui s’installent sur cette feuille grise.
La solitude, lassée de le voir, voudrait sa mort.
Elle a essayé de chasser ces mots de ces pensées,
Prendre possession de son corps, mes ces mots lui ont fait du tort.
Oh ! Ne voilà-t-il pas que ces mots sont oubliés !
Il se sent tristement triste,
Si triste de savoir qu’une feuille est sa seule alliée,
Si triste que la joie, pour lui n’est qu’un pays étranger.
Il se sent si triste
Que « joie » se soit approprié une place au milieu de ces mots,
Au milieu de ces pensées qui, soudain, tombent à l’eau.
Il se sent presque triste qu’il en pleure de joie,
Ces joues en sont salies et sa feuille succombe elle aussi.
Il voudrait que l’encre de son stylo gâche ces écrits
Sur sa triste joie.
Tout cela est incompréhensible,
Tellement si, qu’à l’œil nu il n’est visible.
Tellement borné, qu’il étouffe de liberté.
Saoulé, il y a vu la vérité.
Ceci est un discours du cœur
Sur cette vaste incertitude qui l’écœure,
Tellement, qu’il arrive à en être indifférent
Et à ne voir que personnellement.
Heureusement, l’amitié est là…