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N A S H U A L

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N A S H U A L
8 décembre 2009

Juste pour toi

Un regard échangé…
Des vies perturbées…
Des sentiments noyés
Entre nos corps enlacés…

Si la distance nous tue,
La proximité nous ranime
Et nos ardeurs s’affinent
En de savoureuses vertus.

J’ai du mâle à revendre
Et ce poème guette les cendres
De quelques amours de pénombres
Refroidis au soleil de la mi-décembre.

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25 novembre 2009

Aujourd'hui

Aujourd'hui...
Je me cherche encore...

25 novembre 2009

Triste Joie

Il se sent triste, si triste.
La solitude guette le fauteuil de ces pensées,
Le suicide jalouse violemment cette place prise,
Mais il se débat, il lutte avec une seule arme pour guider ces pensées,
Ces mots qui s’installent sur cette feuille grise.

La solitude, lassée de le voir, voudrait sa mort.
Elle a essayé de chasser ces mots de ces pensées,
Prendre possession de son corps, mes ces mots lui ont fait du tort.
Oh ! Ne voilà-t-il pas que ces mots sont oubliés !

Il se sent tristement triste,
Si triste de savoir qu’une feuille est sa seule alliée,
Si triste que la joie, pour lui n’est qu’un pays étranger.

Il se sent si triste
Que « joie » se soit approprié une place au milieu de ces mots,
Au milieu de ces pensées qui, soudain, tombent à l’eau.

Il se sent presque triste qu’il en pleure de joie,
Ces joues en sont salies et sa feuille succombe elle aussi.
Il voudrait que l’encre de son stylo gâche ces écrits
Sur sa triste joie.

Tout cela est incompréhensible,
Tellement si, qu’à l’œil nu il n’est visible.
Tellement borné, qu’il étouffe de liberté.
Saoulé, il y a vu la vérité.

Ceci est un discours du cœur
Sur cette vaste incertitude qui l’écœure,
Tellement, qu’il arrive à en être indifférent
Et à ne voir que personnellement.
Heureusement, l’amitié est là…

24 novembre 2009

Le Poète amuse

Il s’endort le cœur lourd
Car épris de sa muse
Que ces poèmes amusent.

Ne trouvant point de ruse
Pour chasser l’intruse
De ces rêves d’amour,
Rendant difficile sa quête.
Long devient le temps,
Il sait ce qui l’attend.

Pourtant, il voudrait l’atteindre,
Ce cœur mit en orbite,
Mais arrivera-t-il à le prendre ?

La lumière le plonge dans de sombres pensées.
Son esprit s’interroge sur une façon de s’évader…

Ne plus avoir à souffrir
Que d’une seule chose,
Les sentiments mis en pause,
Il partirait les mains vides
Et le cœur sans rides…

Malentendu entre la tête et le ventre,
La gourmandise envie ces lettres.
Vicieuse dans sa virtuosité,
Elle ne cesse de l’étonner.

Ridicule à en mourir,
Elle s’en excuse, elle l’a fait souffrir,
Cette grande dame voulait juste son plaisir.

23 novembre 2009

Automne (4)

La poésie m’appelle à l’encre,
L’essence même du cancre.
Mon ironie sourit vos pleures,
Ce malaise aux racines du cœur.
J’engraisse le buraliste du quartier,
La cigarette m’imposant son régime.
Un manque de soleil titille ma déprime
Et Elle réjouie l’humeur que j’ai.

Le vent souffle à la fenêtre de ma chambre,
Il siffle les délices de novembre.
Prisonnier d’un corps qui me harcèle
Et je guide ces pas comme une pantin à ficelle.

Et le vent souffle encore et encore
Créant des nœuds qui font trébucher le corps.
Cette femme, dont l’âge est gardée de sagesse,
M’a relevé et a pansé mes faiblesses.

Un sourire s’est glissé sur son visage
Attaqué par une horde de rides.
L’opium de sa voix caressa ma rage
La rendant presque stupide.

Elle me berça d’une histoire
Longue de déboires,
D’amourettes d’un soir
Et de sentiments barbares.

Une satisfaction que les drogues ne point excellent
Ces quelques souvenirs reviennent à elle…
Et elle raconta…

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22 novembre 2009

Automne (3)

Une pomme est tombée de mon verger,
Je l’ai ramassé puis croqué.
Sa peau a guérit mon haleine,
Du doigt, j’ai su déceler ma peine.

Je suis né hier
Et demain, sous terre.
Mon temps éphémère,
Sera bref comme un éclair.

J’ai un affreux doute
Qui dans ma tête fait sa route,
Et si j’étais immortel,
Je ne cesserai de penser à Elle.

Toute une vie, un rêve,
Un cauchemar met sa trêve
Et me poursuit d’une envie,
Décrire toute une vie.

21 novembre 2009

Automne (2)

L’été, saison où défile le temps,
Se cache pour ne pas être mouillé.
Et le vent, comme un bras rassurant,
Épouse toutes les formes sans s’en lasser.

Quelques feuilles mortes s’enterrent sur le goudron,
Laissant l’automne chantonnée avec passion,
Tandis que les autres danse au rythme du vent,
Maligne ou mort-vivante, gagnante de temps.

Funeste spectacle de couleurs envoûtantes.
Cette maturité de mon crayon est excitante,
Paradoxe à quelques heures de l’hiver.
J’ai jeté quelques poèmes pour mieux faire.

19 novembre 2009

Automne (1)

C’était un soir de novembre,
A l’aube d’une semaine loin de ma chambre.
La porte de mon petit studio
Cachait derrière elle
Une ex petite pucelle
Fraîche connaissance du sexe nouveau.

Chaude, malgré le froid du dehors,
Dû à une soirée sans lion d’or.
Quand elle pénétra dans mon couloir,
Elle m’adressa un baiser mouchoir,
Que l’on jette trop vite pour l’espoir
Et qui rime dans l’illusoire.


J’avais pris pour bonne résolution
De ne plus fumer de chichon.
Mais c’était il y a bientôt un an.
Qu’aurai-je eu comme souhait du nouvel an ?

Bref ! J’étais stone, défoncé, chiré, tchad
Et la belle devant moi faisait sa parade.
Juste le mouvement de ces lèvres
Surchauffa la bête qui sommeille dans ces rêves.


Un mélange de fatigue et d’envie,
Une réaction longue à prendre vie.
Une force de douceur
Un peu beaucoup avare de splendeur.

Mon imagination se joue de moi
Car elle ne faisait que parler
Ou plutôt me plaquer.
Puis je n’entendis plus sa voix.


Elle était partie
Et la nuit aussi.

18 novembre 2009

Sans choix (2)

Au crépuscule de la vie,
L’homme est apparu sans choix.
Si beau mais si brute à la fois,
Il ne connaissait l’écrit.
Pourtant il a su conquérir,
Autant de temps passé à séduire.
Renaître en son sein,
Sa valeur entre les mains,
Il n’est plus ridicule
Mais souhaite un nouveau crépuscule.

Ecrire ma seconde vie,
J’y ai si souvent réfléchi.
Je ne veux plus de l’eau de vie,
Grandir était ma seule envie,
Mûrir du poison
Qui efface nos illusions.

9 novembre 2009

Sans choix (1)

Les lignes s’accumulent
Et mes pensées souffrent d’être mules.
Je me suis mis à nu
Sous la neige des sous-entendus.

Gelé jusqu’aux os,
Ils m’ont frappé dans le dos.
Mes traîtres ont claironné la rébellion.
Oubliant d’être con,
J’ai fini d’être un des bons.

Aujourd’hui, j’ai tué le pion,
Téméraire souffre douleur,
Nuancé dans toutes les couleurs
Au regard tâché de gouttes de peur,
Je toucherai l’ultime saveur. 

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